Drac, pour le meilleur et surtout pour le pire

Je suis né en l'an 820 dans l'état que l'on nomme maintenant Californie. A l'époque tout était beaucoup plus différent qu'aujourd'hui et mes parents m’ont m'abandonnés. J'ai été recueilli par une riche femme du nom de Camélia. Jusqu'à l’âge de raison je n'ai pas trop compris qui était cette femme mais lors de mes 10 printemps, un soir, je l’ais suivis dehors dans la nuit noir. Certes notre ville n’était pas très grande et n’avait pas de « rue », mais je pus la suivre plutôt discrètement  en laissant quelques ‘maison » de distance. Cinq minutes plus tard je m’arrêtais pour l’observer. Elle venait d’entamer la discussion avec un homme. Je les vis s’embrasser puis l’homme hurla. Ma mère lui rompis alors le cou se tourna légèrement et je la vie la bouche en sang avec des crocs dehors tels les légendes que l’on racontait. Je ravalais alors la bile que j’avais au fond de la gorge et courus jusqu’à notre maison. Je retrouvais alors père qui dormait à point fermé.
-«  Père, Père ! Réveillez-vous ! »
Mon père ouvrit les yeux, regarda autour de lui et me fis asseoir à ses côtés.

-«  Qui a-t-il fils ? »
- «  J’ai vu mère… Elle… Elle avait des…. Et du… du…. Et… » dis-je en mimant les crocs et le sang.

Mon père me sourit alors

- « Je sais fils, je sais. »

Cette nuit-là mon père m’apprit que ma mère était une vampire, que tous les deux s’aimait depuis 20 ans déjà mais qu’un soir alors que mère était parti cueillir des fruits une bête l’avait presque vidé de son sang. Mon père l’avait retrouvé et avait tout fait pour la guérir mais elle était morte… ou du moins c’est ce qu’il avait cru jusqu’à ce que la nuit précédente elle rouvre les yeux et revint à la vie ou presque. Nous nous aperçûmes rapidement qu’elle avait changée lorsque le jour se mis à la brûler et qu’elle mordit père. Nous sommes alors partis avec père dans une autre région mais  deux printemps plus tard mère refit son apparition au milieu de la nuit. Père et elle discutèrent longtemps cette nuit-là et le lendemain soir nous la rejoignîmes dans les souterrains. Père et mère m’expliquèrent tout et étant un homme je dus choisir de partir vivre ma vie ou rester avec eux. Même si à mon époque à 12 printemps vous étiez un homme, je me sentais encore l’âme d’un enfant et j’avais encore besoin de ma mère. Nous nous mîmes à vivre un peu plus cacher mais nous y arrivâmes, du moins jusqu’à mes 22 printemps.

Ce fut un jour d’été. Père était mort deux saisons auparavant et mère était emplit de chagrin. De mon côté j’avais trouvé une femme du nom d’Abigaël. Nous avions prévu de nous mariez en petit comité. Son père étant veuf c’est ma mère qui devait se charger de l’aider à se préparer ce jour-là. J’étais impatient  et je n’arrêtais pas de tournée en rond. Nous avions décidé de nous marier la nuit prétextant que la pleine lune était plus romantique. Je voyais le temps passer en regardant l’horizon et j’avais extrêmement envie de voir Abigaël, alors je partie les rejoindre elle et ma mère. Lorsque j’entrais dans la maison j’en restais coït. Je vis ma mère pleurer et Abigaël étendu sur le sol dans son plus bel habit la gorge en sang. Je courus vers elle et regardait si elle était encore en vie. Son cœur n’avait plus l’air de battre. Je regardais alors ma mère et lui demandais :

-«  Va-t-elle devenir comme toi mère ? »

Je la vie faire signe non de la tête et pleurer de plus belle. Je méfondrais alors a ses genoux et sortis mon couteau de chasse.

-«  Puisque je ne peux vivre ici avec elle, je préfère la rejoindre ! »

J’enfonçais alors le couteau dans mon ventre et le tournais. Je ne quittais Abigaël des yeux. J’entendis ma mère crier puis sentis ses mains sur mes épaules. Elle me renversa alors sur ses genoux, ma vision devenait floue mais je sentis une douleur dans mon cou puis un gout de sang dans ma gorge. Quelques instants plus tard j’étais mort.

Je me réveillais quelques temps plus tard. J’entendis un brusque cri d’animal qu’on égorge. J’ouvris les yeux et vis que j’étais dans un souterrain mais même s’il faisait noir, je pouvais voir les moindres détails des souterrains. Je me levais alors et regardais autour de moi, il n’y avait personne mais il y avait toute les affaires de ma mère et les miennes. Etait-se cela la mort ? J’eus vite la réponse à mes questions lorsque je vis mère revenir. Non je n’étais pas de l’autre côté avec ma bien aimée mais toujours sur terre avec ma mère et je n’étais pas mort.  J’entendis un petit gémissement qui provenait de derrière ma mère. Elle s’écarta pour me laisser découvrir un enfant visiblement en mauvaise santé. Rien qu’à l’odeur, il sentait la mort. Pourquoi pensais-je comme cela ? Ma mère n’avait pas.. ?

«  - Il te faut te nourrir Drac ! Je refuse de te perdre alors sert-toi et bois ! »

« - Mais… ce n’est qu’un enfant mère ! »

« - Un enfant mort dans quelques jours de toute façon ! »

Je lui fis signe que non. Elle émit un cri roque et sortit ses crocs. Elle les planta ensuite dans le cou de l’enfant qui gémit de plus belle. Elle lui fit des trous de chaque côté de son cou ce qui fit affluer le sang. Je sentis alors tout mon corps bouillonner et sentis quelque chose me pousser à aller m’abreuver au cou de cet enfant. Mais au fond de moi je n’en avais pas envie. Voyant que j’hésitais elle s’approcha avec l’enfant, pris du sang sur son doigt pour m’en mettre sur les lèvres.

« - Goûte mon fils »

J’essayais de résister mais je finis par perdre tout contrôle et vidais l’enfant.
Les saisons qui suivirent furent principalement consacré à mon éducation vampirique. Lorsque je fus en mesure de me contrôler j’eus le droit de sortir seul. Tout se passa très bien pendant trois siècles. Nous avions pris le large avec mère pour aller au sud. C’était trop dangereux pour nous de rester plus longtemps au nord car on allait bien finir par trouver cela anormal ou même nous reconnaitre. Lorsque je vis cette beauté en train de se baigné au clair de lune je suis tout de suite que finalement ma vie allait peut-être pouvoir être heureuse, après-tout père et mère avait vécu comme cela bon nombre de printemps ! Je m’évertuais donc chaque soir à attendre cette beauté du sud. Malheureusement pendant 3 lunes elle ne revint pas et j’eus pas mal de remontrance de la part de ma mère sur le fait que je ne m’alimentais pas convenablement. Alors je repris ma routine habituelle en gardant toutefois l’espoir de la revoir. Quelques lunes plus tard alors que j’allais me baigner au même endroit qu’elle l’avait fait auparavant, je sentis sa présence. Cette même odeur des blés en plein soleil. Je souris et me retournais à la vitesse d’un humain lambda. Je me mis à nager puis disparu soudain dans l’eau. Un instant plus tard elle avait sauté dans l’eau. Je nageais sous l’eau jusqu’à être près d’elle et remontais devant elle.  Elle ouvrit grand les yeux et je me pris une gifle. Ho je l’avais bien mérité et je souris en la regardant revenir sur l’herbe. Je la regardais un moment son visage éclairer par la lune. Elle était magnifique. Une fois qu’elle eut retrouvé son souffle et ses esprits elle se leva et repartit vers la forêt. Je restais un moment sur l’herbe à regarder la lune puis rentrais retrouver mère. Il se passa de nouveau plusieurs lunes avant que je ne la revois, puis encore plusieurs entre chaque rencontre mais je n’en avais cure. J’étais content de la voir et même si chacune de ses rencontre ouvrait un peu plus mon appétit de sang frais je passais outre et continuais de la voir.  Nous apprîmes à nous connaitre, bien sûr je ne lui dis pas qui j’étais réellement, car même si père et mère avait vécu en sachant tout l’un de l’autre je ne voulais prendre aucun risque. Après trois printemps nous décidâmes de nous voir plus souvent mais de garder notre relation secrète.  Ses parents ne devaient savoir sous aucun prétexte et personnellement je ne voulais pas que mère interfère.  Tout se passa très bien entre nous même si je remarquais que je laissais de plus en plus de cadavre après chacune de nos rencontres. Après 2 printemps ensembles nous décidâmes d’aller informer nos parents de notre amour. Nous voulions nous marier et vivre ensemble. Je prévins mère qui me fit clairement comprendre que c’était non et que c’était simplement la conséquence de des nombreux cadavres que je laissais derrière moi. Elle me surveilla d’ailleurs un moment et je dû trouver un stratagème pour échapper à sa vigilance. Je réussi à rejoindre le lac et y trouvais a bien aimée. Nous nous embrassâmes longuement puis nous nous assîmes au bord de l’eau. Elle m’expliqua alors qu’elle était destiné à un chef de clan et m’appris qu’elle était une elfe. Je la regardais sans comprendre. Elle m’expliqua que normalement ils vivaient cacher car les créatures de la nuit chassait leur espèces comme ils chassaient les humains. Je trouvais cela ignoble mais maintenant je ne pouvais pas lui dire qui j’étais réellement.

-«  Ils ont tort ! Tu es l’un deux et pourtant  tu ne m’a pas tué !

Je la regardais surpris. Comment était-ce possible ? Je vis alors un sourire peindre son visage.

«  Je sais depuis se moment où tu as simulé ta noyade. Mais je t’aime tel que tu es Drac ! Unissons-nous devant la lune ce soir ! Nous serons unis pour l’éternité après cela ! »

Avais-je bien compris ? Je l’interrogeais du regard et elle se mordit la lèvre en me souriant. Nous nous embrassâmes longuement puis je sentis ses mains enlever mon haut. Cela m’électrisa et le baiser pris une puissance supérieur. Nous nous déshabillâmes mutuellement jusqu’à ce que nous soyons nus l’un et l’autre. Lorsqu’elle me caressa mes crocs sortirent alors. Je fis un bon en arrière honteux. Elle se leva et vint vers moi. Elle releva mon menton et embrassa du bout des lèvres mes crocs. Elle m’embrassa ensuite malgré leurs présence et tout s’enchaina. Nous nous retrouvâmes enlacer dans l’herbe et nous nous unîmes. Je devais lutter contre l’envie de la mordre et réussi très bien jusqu’au moment où elle cria son plaisir. C’est alors que j’explosais en elle avec elle et que la raison me perdit. A chaque coup de reins qui me délivrait j’enfonçai un peu plus mes crocs dans son cou et m’abreuvais de son sang. Je savais au fond de moi que je devais m’arrêter mais la soif était trop grande et son sang si délicieux. Lorsque la raison me revint enfin je m’écartais vite d’elle mais j’entendis qu’il était trop tard. J’essayais de la transformer comme l’avait fait ma mère avec moi mais il était trop tard. J’hurlais et grognais alors à la mort puis tombais à genoux.  Après quelques minutes je me relevais et me rhabillais  J’entendis alors un bruissement de feuille et vis cinq personne apparaitre tel des fantômes.

« - Meurtrier ! » Crièrent-ils furieux.

Je ris en les voyants de plus près. Ils avaient de long cheveux et des oreilles pointus. Je me pris un coup au ventre et volait à plusieurs mètres toujours hilare. Je revins vers eux que je sentis cette odeurs de blé au soleil.

« - Qu’est-ce que vous sentez bon ! »

Je voulus sauter sur l’un deux mais je me retrouvais transpercer au niveau du nombril par un bâton de grande taille. Je tombais au sol et entendis :

-«  Le meurtre de la fille du chef de clan sera vengé ! »

Puis ce fut le trou noir. Je me réveillais un moment plus tard confus mais du courir pour retrouver mère avant le lever du soleil. Elle vit que mon haut avait été troué et me demanda des explications. Je dû alors lui expliquer ce qui c’était passé. Je me pris une gifle magistrale qui me fit traverser le souterrain sur plusieurs mètres. Elle m’indiqua alors que nous partions dès le coucher du soleil et s’affaira en marmonnant. J’étais toujours comme ivre et allait m’allonger en attendant la fin de la journée. Elle arriva très vite et au coucher du soleil je fis sermonner car mes affaires n’étaient pas prêtes. Elle prit son baluchon et me poussa dehors et nous nous mîmes a courir. Mais lorsque nous passâmes près du lac ma course prit une autre direction. Je me retrouvais à l’endroit même où le massacre avait eu lieu. Je restais immobile à regarder ou elle était morte et l’ivresse fit doucement place à la souffrance. Mère me rejoignit alors et me sermonna de nouveau mais je ne l’écoutais pas. Plus le temps passait plus la douleur se fit plus intense. Je fini par sortir les crocs et lui demanda de me fiche la paix. Elle finit par capituler en me disant que si les ennuis nous rattrapaient ce serait de ma faute. Je restais ainsi un long moment voyant aux ombres au sol que la lune montait. Plus elle était haute et plus la douleur se fit insupportable, à tel point que j’en tombais à genoux mes jambes ne supportant plus. J’entendis le même bruissement que la veille et voulus me relever mais je n’y arrivais pas. Je tournais la tête pour enjoindre ma mère à courir mais il était trop tard un long bout de bois avait transpercé son cœur et je la vie tomber raide. J’allais tant bien que ml vers elle pour lui enlever le bâton de bois. J’attendais que la plaie se referme mais elle ne le fit pas.  C’est alors que j’entendis la même voix que la veille.

« - Une vie pour une vie. Tu nous as enlevé un être cher nous t’en avons enlevé un. Nous sommes quitte homme de l’ombre ! »

Je regardais vers la voix et vis qu’ils avaient déjà disparu. Un grondement sourd sorti de ma gorge. Je me relevais et utilisais la force qui me restait pour les rattraper, en vain. Tous les bois sentais les blés en été c’était peine perdu.  Avant que le soleil ne se lève je pris ma mère inerte et retournais au souterrain. Peut-être que ce vieux fou aux oreilles pointus avait tort ! Elle allait surement se réveiller à la tombée de la nuit. Mais une puis deux et trois nuits n’y changèrent rien. Ma mère était morte et ma fiancée aussi. J’enterrais mère au milieu de la nuit dans le souterrain puis allait me nourrir. Cette nuit-là tout le village y passa mais j’avais encore soif. Alors la nuit d’après je fis deux autres villages mais ils n’étanchèrent pas ma soif entièrement. Je continuais ma nouvelle routine meurtrière dans le sud pendant plusieurs lunes. Jusqu'à ’e que je rencontre une personne capable de me stopper. Elle m’apprit que c’était une sorcière et voulut m’aider. Je finis par accepter son aide en gardant une réserve. Après tout elle pouvait me tuer. Je restais donc avec elle plusieurs saisons et au fil des printemps elle prit confiance en moi et fini par m’offrir un précieux cadeau, une bague de jour.  J’avais des contraintes comme ne me nourrir que de personne sur le point de mourir mais cela en valait la peine. Pendant ce temps je pouvais sortir au soleil et passer inaperçu tout en cherchant un moyen d’éliminer la sorcière.  Au fond de moi je n’avais qu’une envie c’était de l’égorgé depuis le début, mais après plusieurs tentative elle m’avait montré qu’elle était plus forte que moi. Comme je voulais à présent faire ce que je voulais je devais trouver un moyen de la tuer mais ce n’était pas chose facile. Mais après avoir reçu cette bague tout s’éclaircit très vite. Maintenant que je pouvais sortir le jour je pouvais engager quelqu’un pour la tuer ! Elle n’y verrait rien, c’était donc le plan parfait. Mais avant tout je devais trouver de l’argent. Ces personnes-là demandaient un bon butin pour ce genre d’affaire. Je trouvai vite un travail dans une taverne et après quatre printemps je me  fis assez pour payer ces hommes de mains et disparaitre.  Le lendemain je rencontrai deux hommes qui semblaient plutôt sérieux mais la sommes qu’ils demandaient était trop dérisoire pour que ce soit de vrais professionnels ! J’ai alors cherché pendant quelques jours et j’ai enfin trouvé les hommes qui allaient accomplir ce que je ne pouvais faire moi-même.  Je leur expliquais que je voulais me débarrasser d’elle au plus vite, discrètement et rapidement. Je leur donnais une partie de l’argent demandé et l’autre partie leur serait remise après j’eus vu sa tête. Deux jours plus tard on me fit passer que j’avais rendez-vous avec eux dans un lieu à l’écart. Je m’y rendis et un des deux hommes me lança un sac. Je l’ouvris et vis la tête de la sorcière. J’eus un sourire en coin et leur envoyais le reste de leur argent. Je partis de mon côté puis vint à la réflexion que si ses deux-là partait ils pouvaient me dénoncer. Je fis alors demi-tour et suivis les deux hommes. Lorsque la nuit fut tombé et que les deux hommes fut saoul je les suivis et les tuais d’une main en leurs brisant la nuque. Cela se révéla assez jouissif. Je récupérais mon argent et filais.

Les siècles qui suivirent  se passèrent toujours pareil, je côtoyais des personnes influentes, attendait d’avoir leur confiance puis les ruinais, les torturais et les tuais. Cela me rapportant plus d’argent que je n’en avais besoin mais je m’en fichais, cela m’amusais et me procurais du plaisir. Je peaufinais ma tactique en fonction des siècles et des personnes et amassait encore plus d’argent. Mais après tous ces siècles je commence à me lasser. J’ai entendu dire qu’il existait un monde nouveau. C’était un nouveau défi pour moi, je devais y aller. Après deux années à courir le monde j’ai enfin réussi à entrer dans ce monde, me voici donc parmi vous dans le monde de Lerione près pour vous arnaquer, semer la terreur et faire un peu ce qui me plait !